Le syndrome des ovaires polykystiques, un mal encore peu connu

Le syndrome des ovaires polykystiques, un mal encore peu connu

Les ovaires polykystiques concernent environ une femme sur dix. Difficile de savoir ce qui se cache réellement derrière cette pathologie.
C’est un peu par hasard, lors de l’arrêt de sa pilule, que Camille, 34 ans, apprend qu’elle est atteinte de ce syndrome. Constatant que ses cycles ont une durée anormalement longue, son médecin l’envoie faire une échographie endovaginale. La réponse tient dans ces mots barbares : elle est attente du syndrome des ovaires polykystiques.

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Le syndrome des ovaires polykystiques, de quoi s’agit-il ?  

On considère que la femme est atteinte de ce syndrome si elle manifeste deux symptômes parmi les trois cités ci-dessous :  

- un cycle irrégulier ou absent (donc pas de règles ou des règles très espacées)

- un excès d’androgènes qui peut mener à certaines manifestations comme une forte pilosité ou de l’acné.

- des ovaires polykystiques lors de l’échographie. Contrairement à ce que le nom indique, il ne s’agit pas de véritables kystes sur les ovaires, mais de follicules qui s’amassent et bloquent ainsi l’ovulation.

SOPK et désir d’enfant

Le SOPK est une cause d’hypofertilité, ce qui signifie une baisse de la fertilité. Certaines femmes peuvent tomber enceinte normalement, d’autres n’ovulent que 2 ou 3 fois par an, d’autres encore n’ovulent pas du tout.

Différentes techniques existent pour favoriser l’ovulation :

  • la stimulation par le citrate de clomifène (le médecin prescrit le plus souvent du Clomid pendant 5 jours en début de cycle).

  • le « drilling ovarien » : une opération chirurgicale rare pour permettre de rétablir une ovulation spontanée

  • la procréation médicale assistée (PMA).

Accompagnée par son médecin, Camille commence un traitement de stimulation ovarienne. Elle et son mari vont devoir faire preuve d’un peu de patience pour assouvir ce désir de grossesse. Chaque nouveau cycle marque le début d’un nouvel espoir. Le médecin se veut rassurant. Il faut parfois un peu de temps pour ajuster le traitement. Au bout de quelques mois, Camille constate un léger retard mais pour elle qui a désormais l’habitude de suivre ses cycles de très près, aucun doute possible : elle est enceinte !


Que faire si l’on pense être atteinte du syndrôme OPK ?

Un mode de vie sain, une alimentation équilibrée ainsi qu’une activité physique quotidienne constituent une partie importante du traitement du SOPK.
Le SOPK est réversible. C’est d’ailleurs pour ça qu’on parle d’un syndrome et non d’une maladie. Il se développe sous une forme plus ou moins sévère qui en fonction nécessite le traitement adapté.

 

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